Victoire à retardement!

 

 

Je suis éducatrice spécialisée. Dans ma province, les usagers ayant une déficience intellectuelle ou un TSA ( autisme) vivent dans des maisons. Un responsable de ressource, gère cette maison. Son travail est de développer l’autonomie des usagers et de diminuer les comportements problématique. Mon travail consiste à coacher le responsable de la ressource, en lui offrant du support et en lui expliquant diverses stratégies à utiliser auprès des usagers. Bref, dans un monde de licorne, voici à ce que ressemblerais mon travail.

Dans la réalité, plus les usagers ont des comportements, plus le responsable de la ressource a une contribution monétaire. Et plus, la ressource travaille pour diminuer les comportements, plus leur contribution diminue… C’est un cercle vicieux. Plusieurs responsable de ressource ne sont pas motivé à effectuer les intervention demandés.

Il y a deux ans, j’avais un énorme case-load. J’avais une ressource récalcitrante, qui ne collaboraient pas aux interventions, mais en plus, il y avait de la négligence. Je me suis battue avec ma collègue pour nommer et dénoncer tous les évênements de la ressources. Nous parlons d’une usagères ayant effectués une chute dans les escaliers ce qui a occasionné des multiples fractures, des brûlures aux 2 dégrées, sans consultations médicales, un refus de consultations lorsqu’un usagère marche sur son pieds fracturés. des déccès suspect….  Bref des cas de négligences.

Les usagères me mentionnaient ce qu’elles vivaient,je  le nommais avec l’une de mes collègues, nous remplissons des rapports, des papiers… Nous avons fait plusieurs rencontre avec nos cheffes de services… Bref R-I-E-N de changeaient. La situation n’était pas nouvelles, cela fessaient plusieurs années (8 ans) que le manège tournaient.Bref, je me battais contre le système pour eux… Sans résultats, on me disaient qu’il fallait noter, documenter que pour le moment nous ne pouvions fermer cette ressource de force. Je n’effectuais aucune intervention adaptation-réadaptation. Mon travail consistait a nommer les écarts de qualités, les consignés,en discuter avec ma collègue et ma cheffe de service. Remplir des rapports accident-incidents-remplir des rapports de situations litigieuse…Tout consignés dans le dossier informatique… Rencontrer la responsable,lui noter ses écarts..Bref, c’était chiant, drainait et épuisant et démoralisant… Mais pour les usagère. C’était il y 1 an et demi.Depuis, j’ai obtenu un poste et quitté cet assignation. Une nouvelle équipe a pris le relais et à constater les mêmes lacunes… Bref il s’agit de difficultés qui datent depuis plus de 8 ans…

Ma collègue de cette époque… Cette femme, a été mon admiration! Criminologue de formation. Cette femme au sang froid,m’a appris a garder mon calme, tenter de ne pas me laisser envahir par toute cette situation…. et m’a procuré un soutien pendant toute cette aventure. Cette femme est devenue cheffe par intérim. Elle chapeautre une autre équipe, mais par son expérience avec cette ressource a grandement aidé la cheffe désignée.

Hier… pendant le party de Noël, cette femme m’a enlaisssé et m’a dit ! On la ferme! Je ne suis assoupis dans ses bras réconfortant, et j’ai pleurée.Pleurée de joie, pleurée parce que cette histoire a porté succès, parce que nous avons réussis à prouver par l’établissement ce que nous vivons. J’en pleure encore. Toute cette lourdeur de travail, cette frustration,la colère,le dénigrement de la responsable. Tous les épisode difficile ont porté fruits. Et ensemble nous avons réussi.

Je suis si fière…. Fière de moi, fière de nous. Fière de tous les intervenants qui ont pris le relais. Nous avons réussis, nous pouvons être fières. Enfin, les usagers vivant dans cette résidence, vivront dans des résidences ou ils ont plus de chance d’être respecté et entendu!

La vie nous offre parfois de beaux cadeaux de Noël….

 

 

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